Opérateur de la e-santé dans la région Grand-Est, Pulsy organisait le 22 septembre dernier une journée autour de la e-santé à Strasbourg et en ligne. Intitulée En avant la e-santéet dédiée à la sécurisation et au partage des données de santé, elle a rassemblé plus de 300 personnes issues des secteurs de la santé, du médico-social et du social. « La sécurité des systèmes d’information de santé représente un enjeu stratégique d’éthique, de cybersécurité, et de souveraineté dont s’est emparé Pulsy, tiers de confiance du numérique en santé pour les professionnels des secteurs sanitaire, médico-social et social et les usagers de l’ensemble du territoire », explique Pulsy dans un communiqué. Moment fot de cette journée, le retour d’expérience Covid-19 organisé sous la forme d’une table ronde a permis à plusieurs acteurs de confronter leurs vécus sur cette période. « Les principaux enseignements retirés sur les apports des solutions numériques mettent en lumière des usages réels où la e-santé concourt à l'amélioration de la prise en charge des patients », constate Pulsy pour qui « cette phase a permis de réaliser les évolutions nécessaires et d’optimiser les solutions émergentes afin de faciliter le travail des professionnels de santé et le parcours des usagers ».
Des questions d’éthique
Autres moments particulièrement suivis lors de cette journée, les questions éthiques et juridiques ont aussi été soulevées. « On assiste à un refus croissant de l'incertitude, notamment dans le contexte technologique et numérique aujourd'hui. Nous voulons que le numérique abolisse les incertitudes. Nous voulons que les usagers puissent avoir confiance. Or, confiance et sécurité sont liées : il faut distinguer la confiance numérique et la sécurité numérique. Le numérique n’est pas seulement un dispositif de transport de l'information mais il porte aussi une promesse de coopération, d'échange », nous éclaire Bruno COHEN, Directeur de la Fondation Humanisme numérique.
Plusieurs services mis en avant
Lors de cette journée, les participants et intervenants ont également pu aborder ensemble les différents services : la e-CPS pour l’authentification forte en mobilité, e-mage pour la mise en relation du patient avec les structures de santé en vue de l'obtention du consentement de ses données et Parceo qui propose un service de partage des données entre les professionnels des secteurs sanitaire, médico-social et social.